La National Cancer Institute approuve l’usage des cannabinoïdes

La National Cancer Institute (NCI), institution gouvernementale de la recherche contre le cancer aux Etats-Unis, a établi un compte rendu en se référant à de multiples sources et études cliniques qui mettent en évidence l’utilisation des cannabinoïdes, afin de soulager les patients atteints de notamment de cancers, de maladies graves et d’autres pathologies (anorexie, stress, douleur…).

Ce communiqué va-t-il permettre de faire avancer la recherche sur le cannabis ?

La National Cancer Institute (NCI), organisme fédéral de la recherche contre le cancer aux Etats-Unis, a publié, le 15 février dernier sur son site internet, un communiqué évoquant les vertus des cannabinoïdes. Ils se basent sur un grand nombre de références et d’expérimentations, dans le but d’informer les patients atteints de cancers, de maladies graves et d’autres pathologies (anorexie, stress, douleur…), des possibilités de traitements alternatifs.

Ce communiqué évoque dans un premier temps une brève présentation du cannabis du XIXe siècle à aujourd’hui, de son histoire aux Etats-Unis et dans le monde en passant par les différentes réglementations en vigueur et les recherches effectuées, jusqu’à la description du système endocannabinoïde et des cannabinoïdes en général.

La Food & Drug Administration (FDA) n’approuve pas l’utilisation des cannabinoïdes pour un usage thérapeutique, les recherches sont, par cette cause, limitées. Les laboratoires voulant effectuer des essais cliniques sur le cannabis ont l’obligation de déposer une demande de drogue nouvelle de recherche (DNR) auprès de la Food & Drug Administration (FDA) afin d’obtenir une licence de l’annexe I de la Drug Enforcement Administration (DEA) et obtenir une approbation de la National Institute on Drug Abuse (NIDA).

Malgré ces restrictions contraignantes pour la recherche, de nombreuses études ont été effectué sur les cannabinoïdes végétaux (phytocannabinoïdes) et les cannabinoïdes endogènes (endocannabinoïdes) produits par le corps humain, sur:

-Ces effets antitumoraux qui permettraient de lutter contre les tumeurs

-Ces effets antiémétiques qui permettraient de lutter contre les nausées et les vomissements, sur la stimulation de l’appétit 

-Ces propriétés analgésiques qui permettraient de soulager les douleurs, ainsi que sur l’anxiété et le sommeil.

Effets antitumoraux
Ces études exercées sur des animaux (rats et souris) et hors organisme mettraient en évidence l’action des cannabinoïdes sur l’inhibition de certaines cellules tumorales, leurs diminutions voire leurs destructions tout en préservant les cellules autour de ces tumeurs.

Les deux principaux récepteurs du système endocannabinoïdes CB1 et CB2 joueraient un rôle essentiel dans les effets antitumoraux des cannabinoïdes. Les cannabinoïdes exerceraient également des effets de chimio-préventions afin de réduire le risque d’apparition de cellules tumorales, d’en retarder le développement ou de prévenir la récidive d’un cancer, et favoriseraient l’absorption de médicaments cytotoxiques (chimiothérapie).

Effets antiémétiques
Les récepteurs CB1 et 5-hydroxytryptamine 3 (5-HT3) du système endocannabinoïde aurait un effet sur les circuits émétiques et permettraient de prévenir les vomissements. Les recherches ne sont pas actuellement assez poussées pour prétendre que les cannabinoïdes ont de réelles propriétés antiémétiques bien qu’une étude montre l’efficacité du cannabidiol (CBD), pour ce genre de symptômes de nausées et de vomissements.

Stimulation de l’appétit
De nombreuses études chez l’animal ont déjà démontré que le THC et d’autres cannabinoïdes ont un effet stimulant sur l’appétit et augmentent la consommation alimentaire. Le système endocannabinoïdes pourrait servir de régulateur du comportement alimentaire. De plus, les récepteurs CB1 peuvent être impliqués dans les aspects motivationnels ou de récompense de l’alimentation.

Analgésie
Les cannabinoïdes produisent l’analgésie, permettant de réduire ou de supprimer la sensibilité des douleurs aux muscles supra-épineux (épaule), à la colonne vertébrale, à la moelle épinière (rachidien) et aux nerfs neuropathiques extérieurs. Tout comme les récepteurs opioïdes, les récepteurs CB1 présentent des niveaux accrus dans les régions du cerveau qui régulent le traitement nociceptif, permettant l’intégration au niveau du système nerveux central d’un stimulus douloureux via l’activation des récepteurs à la douleur cutané, musculaire et articulaire. Les récepteurs CB2, accompagnés des cannabinoïdes, agissent sur les récepteurs des mastocytes qui permettent d’atténuer les inflammations.

Anxiété et sommeil
Le système endocannabinoïde jouerait un rôle central dans la régulation de l’humeur et l’extinction des souvenirs aversifs qui provoquent de l’empathie, de la haine, de la répulsion. Des études animales, notamment sur les rats, ont montré que le cannabidiol (CBD) a des propriétés anxiolytiques mais ces mécanismes sont aujourd’hui inconnus et nécessitent des recherches plus avancées. Par ailleurs le système endocannabinoïde jouerait un rôle clé dans la modulation du cycle du sommeil chez le rat.

Ce communiqué de la National Cancer Institute met en évidence, avec l’aide d’une cinquantaine d’études, la nécessité de poursuivre les recherches sur les cannabinoïdes qui sont aujourd’hui bien insuffisantes et sous-financées par les institutions compétentes.

Cet organisme est l’un des plus compétent au monde dans la recherche contre le cancer et la mise en évidence des propriétés des cannabinoïdes à soulager les patients est un pas en avant sur la recherche après la recommandation de déclassification dans le tableau de la Convention Unique des stupéfiants du cannabis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) auprès de l’ONU ou l’approbation du Parlement Européen à développer la recherche sur les cannabinoïdes.

Sources :
https://www.cancer.gov/about-cancer/treatment/cam/hp/cannabis-pdq

Auteur

L’ensemble de nos articles est écrit par Vincent, membre de notre équipe éduqué aux sujets des cannabinoïdes et diplômé d’école de Chimie. Les faits retranscrits au travers de notre blog d’information sont issus de la littératures scientifique internationale, dont les sources sont vérifiables et citées en fin de chacun de nos articles.

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